Avatar est indéniablement un des chef d’œuvres du cinéma. Ce film restera probablement dans l'histoire. Mais au-delà de sa beauté, cette œuvre de James Cameron nous aide à nous interroger sur le sens réel de la vie.
Perdus dans le consumérisme, le matérialisme, la course à l'argent, nous avons oublié la dimension spirituelle de notre humanité. La nécessité de la bienveillance, de la solidarité, de l’entraide mutuelle, de l'amour qui seuls permettent aux êtres humains de rendre la vie plus belle, le monde plus agréable à vivre alors que nous sommes enfermés dans l'individualisme suicidaire et l'égoïsme qui nous rend insensibles à la souffrance de nos frères humains.
A cause de cette perte de repères, notre monde est devenu un enfer où l'homme est devenu l'ennemi de l'homme. Alors que toutes les conditions sont réunies pour nous permettre de vivre sur une planète qui a tout d'un paradis, nous avons sali, pollué, dégradé, empoisonné notre environnement au seul profit du Dieu argent. L'argent corrupteur, l'argent destructeur, l'argent plus sûrement source de malheur que de bonheur car avoir ne remplacera jamais le verbe être. Contrairement aux croyances de ce monde, la valeur d'un individu ne se mesure pas à ce qu'il possède mais à ce qu'il est et ce qu'il fait pour les autres.
Nous assistons en ce moment à la destruction de notre humanité par ceux à qui l'argent a donné richesse et pouvoir. La preuve absolue que l'argent est devenu un poison pour l'esprit humain puisqu'il autorise tous les excès et tous les crimes.
Ces 32 mn de vidéo constituent la plus belle occasion de se poser un instant, de s'interroger vraiment sur le sens de la vie, le sens de nos vies.
Certains d'entre nous ont franchi le pas et ont commencé à bâtir une vie nouvelle débarrassée de tout ce qui obscurcit nos esprits et nos cœurs. Le retour à la terre, en contact et en harmonie avec cette magnifique nature si généreuse lorsqu'on prend soin d'elle, est la seule issue possible pour retrouver notre humanité, notre spiritualité perdue et le sens de l'essentiel.
Avant la naissance du capitalisme prédateur du XVIIIème siècle qui a fait de nous des adversaires, des concurrents sans foi ni loi, les êtres humains ont vécu de ce que la terre produit pendant des millénaires.
Le monde dans lequel on nous fait survivre aujourd'hui est contraire aux lois de la nature et de l'univers. Nous sommes prisonniers d'une erreur d'aiguillage, une faute de parcours que nous devrons absolument corriger tôt ou tard.
Et le plus tôt sera le mieux...
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