
Nos excellents confrères et amis de Réseau International ont repris l'info publiée par Sputnik sans y ajouter de commentaires. Mais nous sur Médiazone on ne va pas s'en priver, d'abord parce que comme dit Dieudo "on est un peu taquins", et puis ce qui se passe en Israël a toujours des répercussions tragiques sur les pays voisins et les Palestiniens. Donc, au risque de faire hurler les chaumières sionistes qui n'auront aucun scrupule à nous accuser "d'antisémitisme", nous allons vous faire part de notre modeste analyse.
Premier point. On nous présente Israël comme une démocratie. Première imposture et premier mensonge. Un pays qui s'appuie sur la Bible pour justifier sa création, n'est pas une démocratie mais une théocratie. Un pays qui légitimise sa politique en s'appuyant sur un dogme - sujet à interprétations multiples, - et qui prétend qu'un Dieu leur aurait donné la terre des Palestiniens et qu'il y a 2000 ou 3000 ans ils en étaient les propriétaires, considère ce Dieu comme un agent immobilier et la Bible comme un cadastre. Imaginez si les Romains venaient revendiquer la France parce qu'il y a 2000 ans la Gaule était romaine, comment nous réagirions...
Bref. Je continue à dire qu'Israël est la plus grande escroquerie du XXème siècle et que bien mal acquis ne profite jamais.
Mais en attendant la justice immanente de Dieu qui rendrait à César ce qui lui revient et aux Palestiniens ce qui leur appartient, nous sommes bien obligés de faire preuve de réalisme et de commenter la politique du pays, avec le grain qu'il nous donne à moudre.
Donc, Bibi n'a pas réussi à constituer une nouvelle majorité après des nièmes élections. D'ailleurs ce ne sont pas des élections mais un show permanent, un ballroom dans lequel les danceurs sont toujours les mêmes, avec quelques légères variantes, mais politique et fanatisme religieux sont toujours extrémement mêlés. Mais chuuut, il parait que c'est une démocratie...
Une démocratie de façade parce que dans les faits, un pays qui construit des routes réservées aux seuls israéliens et interdites aux autres, qui colonise à outrance les Territoires des Palestiniens, assiégeant et transformant Gaza en prison à ciel ouvert, bombardée à coups de missiles et de bombes au phosphore au moindre caillou, et la Cisjordanie devenue un amas de confettis avec check-points en veux-tu en voilà, une "démocratie" qui pratique l'apartheid contre les Palestiniens mais aussi contre ses propres citoyens, les falashas éthiopiens dont les femmes sont stérilisées pour éviter que la "terre promise" ne prenne des couleurs qu'on ne souhaite pas, n'est pas une démocratie mais une imposture.
Et cette imposture ne peut durer que parce que l'Occident complice y consent. L'Occident si pointilleux avec la Russie pour Navalny, avec la Chine pour les extrémistes ouighours, avec la Biélorussie pour le confinement et le chantage au Covid, cet occident hypocrite qui exige des autres tout ce qu'il ne respecte pas lui même, est par lâcheté ou par pression ou par chantage, étrangement bienveillant avec un Etat condamné par l'ONU jusqu'à l'overdose. Des résolutions jamais respectées alors qu'Israël est accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, que l'Etat sioniste placarde dans ses chiottes... comme le disait si élégamment Itzaak Shamir. Israël est au-dessus des lois de ce monde et le droit international il chie dessus.
Et ceci sans oublier toutes les guerres menées par les Occidentaux pour le compte de l'Etat hébreu : Irak, Libye, Syrie, Liban. A vouloir servir les intérêts d'Israël, les Occidentaux ont sacrifié leurs propres intérêts nationaux avec pour résultat toujours plus d'ennemis, toujours moins d'influence, toujours moins de confiance et un déclin accéléré pour avoir participé à des guerres injustes, des crimes inoubliables, des destructions de pays entiers...
Avec un ami comme Israël on n'a plus besoin d'ennemis, notre allié du Moyen Orient se charge d'en fabriquer à la chaîne pour nous...
Alors Nethanyahu ou Yair Lapid ou l'immonde Naftali Bennett, un criminel de guerre remplace un autre criminel, un sioniste de gauche remplace un sioniste de droite mais pour les Palestiniens et pour le Moyen Orient tout entier, le cauchemar continue.
Mais ça, Sputnik ne vous le dira pas car s'il osait le faire, le sionisme international mobiliserait toutes ses capacités de nuisance et détruirait sans la moindre hésitation, cet organe d'information timide, très timide...
Je vous laisse donc lire les quelques paragraphes qui commentent l'actualité politique du pays de l'apartheid, faisant comme si cette théocratie était une démocratie, sous prétexte que - comme en Iran, - il s'y déroule des élections...
Lisez...
L’élu centriste Yair Lapid a été chargé mercredi 5 mai par le président israélien, Reuven Rivlin, de former un gouvernement après l’échec du premier ministre sortant, Benyamin Netanyahou, à réunir une majorité autour de lui au Parlement.
Le leader d’opposition Yair Lapid a été chargé par le président Reuven Rivlin de former un gouvernement. Selon le chef de l’État, l’élu centriste bénéficie actuellement du soutien de 56 députés sur les 120 que compte la Knesset.
Les élections législatives du 23 mars dernier, les quatrièmes organisées depuis 2019, n’avaient pas permis de dégager une majorité claire.
Un accord de partage du pouvoir a été évoqué. Il permettrait à Yair Lapid d’effectuer une rotation avec Naftali Bennett, âgé de 49 ans, issu du parti Yamina.
Reuven Rivlin a rencontré séparément les deux dirigeants et chacun a proposé en son nom propre sa candidature pour mener des discussions en vue d’une coalition, a déclaré un porte-parole du président.
Rien ne garantit que des partis extérieurs à l’actuel gouvernement intérimaire parviennent à surmonter leurs divergences pour former un gouvernement de coalition.
Délais non respectés par Netanyahou
Si le nouveau premier ministre désigné venait à échouer à former une coalition d’ici 28 jours, le président israélien pourrait demander au Parlement de s’accorder sur l’identité d’un nouveau chef de gouvernement dans un délai de trois semaines. En cas d’échec, un nouveau scrutin aura lieu.
Benyamin Netanyahou, âgé de 71 ans et au pouvoir sans discontinuer depuis 2009, n’est pas parvenu à respecter le délai de 28 jours que lui avait accordé le président pour constituer une coalition.
Il espère toutefois conserver ses fonctions malgré les diverses élections législatives infructueuses et l’ouverture d’un procès à son encontre pour des accusations de corruption, qu’il réfute.
Source : https://fr.sputniknews.com & réseauinternational.com
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